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sábado, 19 de março de 2011

Europa : Alerta roja >> ALERTE ROUGE !


ALERTE ROUGE !

Il se prépare dans les cénacles européens un violent coup de force anti-démocratique et l’accélération de la destruction de nos acquis sociaux allant encore au-delà de ce que nous pouvions imaginer avec le traité de Lisbonne.
Un document de travail daté du 25 février 2011, actuellement entre les mains des gouvernements, baptisé « Coordination améliorée des politiques économiques dans la zone Euro. Principaux éléments et concepts » le révèle. Il contient un nouvel arsenal d’une horrible offensive antisociale qui risque d’être livrée aux travailleurs, aux jeunes, aux retraités, dans les mois à venir. Ce document, camouflé aux citoyens, est destiné à préparer le Conseil de l’Euro du 11 mars et le Conseil européen des 25 et 26 mars prochains.
Il constitue la dernière mouture du « Pacte de compétitivité » dont la presse économique a tenté de faire croire les jours derniers, qu’il serait adouci. On y parle ni de création d’emplois, ni de développement industriel et agricole, ni des services publics, ni de l’amélioration du pouvoir d’achat. Il commence  par ces lignes qui disent exactement leur choix politique : « Le pacte vise à approfondir le pilier économique de l’union monétaire en favorisant la convergence entre les économies de la zone Euro ». Donc est projeté une intégration capitaliste encore plus poussée de l’Union européenne. En vérité, il s’agit d’un pacte franco-germanique pour gérer l’économie européenne, à partir des pays de la zone Euro, avec les critères des dirigeants de la droite allemande et en réponse aux demandes du capital européen.
Je ne fais ici qu’énumérer un certain nombre de ces graves et lourdes décisions en préparation.
Il est demandé de mettre plus en concurrence les salaires, tout en mettant en place un mécanisme « d’ajustement des salaires sur la productivité ». « Les hausses de salaires étendues et prolongées peuvent signaler une érosion de la compétitivité » est-il écrit noir sur blanc.
Au nom de la lutte contre les déficits publics (« la viabilité des finances publiques»), il est demandé expressément de : diminuer les salaires dans le secteur public (« modération salariale », disent-ils), démanteler les systèmes de retraite publique et de sécurité sociale,  reculer l’âge de départ à la retraite. Celui-ci est prévu à 67 ans dans une première mouture. Face aux protestations, le texte appelle à « indexer l’âge de la retraite sur l’espérance de vie, en réduisant les retraites anticipées et en utilisant des incitations pour rester plus longtemps au travail ».
De premières études sur le projet sarkozyste d’harmonisation de la fiscalité entre la France et l’Allemagne concluent à une augmentation de l’impôt sur le revenu en France. Voilà que ce document en rajoute en « privilégiant une taxation de la consommation par le biais de la fiscalité indirecte », la plus injuste comme chacun sait (version européenne de la TVA sociale). Par contre, sera recherchée « une assiette commune de l’impôt sur les sociétés », donc une baisse de ce dernier dans notre pays.
S’agissant du travail, il est demandé d’appliquer partout la « flex-sécurité », c’est-à-dire promouvoir le précariat comme norme de l’emploi. Le Conseil européen veut même s’occuper de la manière dont doivent être menées « les négociations sociales » allant jusqu’à préconiser « la révision des dispositifs de fixation des salaires» pour  « augmenter la décentralisation dans le processus de négociation et le mécanisme d’indexation ». Donc plus de négociations globales collectives mais des fragmentations par secteur, voire par territoire.
Le projet du Conseil européen demande de « lever toute restriction d’ouverture dans la vente qui était basée sur des critères horaires ou géographiques ». Autrement dit les magasins seront obligatoirement ouverts le dimanche et plus si nécessaire. Des secteurs et des professions qui jusque là étaient protégés par des quotas comme les pharmacies, les taxis, les notaires, les vétérinaires, les coiffeurs, les architectes, etc, seront ouverts et mis en concurrence. C’est d’ailleurs ce que proposait le fameux rapport Attali.
Et le texte caché invente le concept de « frein de dettes ». Ceci sera obtenu par le contrôle a priori des budgets des Etats, des budgets sociaux par le Conseil ou la Commission contre les Parlements nationaux et pour la première fois, est envisagé dans un texte d’origine européenne la nécessité de modifier les constitutions nationales pour y insérer l’interdiction de faire des « déficits ».
Pour bien démontrer sa volonté de fer, le tandem Sarkozy-Merkel, veut « que chaque Etat membre de la zone Euro s’entende pourdéfinir au plus haut niveau (c’est-à-dire au niveau des chefs de gouvernements mettant ainsi de côté la Commission et le Parlement) des objectifs concrets à atteindre dans les douze mois ».
Il y a donc urgence ! Il faut vite stopper cet horrifiant projet de guerre antisocial et anti-démocratique. Alors que des peuples se libèrent en ce moment de dictatures, les institutions européennes, elles, souhaitent à jamais installer sur notre continent la dictature de la finance contre les droits sociaux et humains.
Mobilisons-nous comme nous l’avons fait contre la directive Bolkestein et le projet de Constitution européenne. Face à une telle attaque projetée, toutes les forces progressistes politiques et sociales ont le devoir de travailler à rassembler largement l’ensemble des couches sociales dans leur diversité. Toutes vont être touchées de manière nouvelle et aggravée par ce pacte pour les forces de l’argent.
Le 20 mars, quelques jours avant la réunion du Conseil européen, le bulletin des candidats de rassemblement du Front de gauche aux élections cantonales permettra d’opposer un refus catégorique  à de tels projets.

Europa : Alerta roja

Translated mercredi 9 mars 2011, par Ana López
* Vice-présidente del grupo GUE/NGL en el Parlamento europeo.
Se prepara, en los cenáculos europeos, un verdadero golpe antidemocrático y de aceleración de la destrucción de nuestras adquisiciones sociales yendo más allá de lo que podíamos imaginar tras el Tratado de Lisboa.
El documento fechado el 25 de febrero de 2011, que actualmente se encuentra en manos de los gobiernos, bautizado : “Cooperación para las mejoras de las políticas económicas en la zona euro. Principales elementos y conceptos” lo revela. Contiene un horrible arsenal de una horrible ofensiva antisocial que corre el peligro de afectar a trabajadores, jóvenes, jubilados, en los próximos meses. Este documento, ocultado a los ciudadanos, está destinado a preparar el Consejo del Euro del 11 de marzo y el Consejo Europeo del 25 y 26 de marzo.
Una integración de la economía europea todavía mayor.
Constituye la última molienda del Pacto de competitividad sobre el cual la prensa económica ha intentado hacernos creer, los últimos días, que será rebajada. No se habla ni de la creación de empleo ni de desarrollo industrial y agrícola, ni de los servicios públicos ni de la mejora del poder adquisitivo. Comienza con estas líneas que afirman su elección política : “el pacto pretende profundizar el pilar económica de la unión monetaria favoreciendo la convergencia entre las economías de la zona euro”. Así se proyecta una mayor integración capitalista en la Unión Europea. En realidad, se trata de un pacto franco-alemán para dirigir la economía europea, a partir de los países de la zona euro, con los criterios de los dirigentes de la derecha alemana, y en respuesta a la demanda del capital europeo.
Aquí sólo enumero un cierto número de estas graves y pesadas decisiones que se están preparando.
Se pide competir más en los salarios simplemente mediante el mecanismo ajustar los salarios en el sector público (moderación salarial, lo llaman) desmantelar los sistemas de jubilación pública y retrasar la edad de jubilación. Esta se prevé en un primer momento para los 67años. Frente a las protestas el texto llama a “ajustar la edad de jubilación a la esperanza de vida, reduciendo las jubilaciones anticipadas y utilizando incentivos para permanecer más tiempo trabajando”.
Promover la precariedad como norma en el empleo
Los primeros estudios sobre el proyecto de Sarkozy de armonización de la fiscalidad entre Francia y Alemania incluyen un aumento del impuesto sobre los ingresos en Francia. Este documento adjunta “privilegia la tasación del consumo mediante la fiscalidad indirecta” la más injusta, como todos sabemos (versión europea del IVA social). En contra, se buscará una base imponible común del impuesto para las empresas, así pues una bajada de los impuestos de éste último en Francia.
En cuanto al trabajo, se pide aplicar por todo la “flexi-seguridad”, es decir, promover la precariedad como norma de empleo. El Consejo Europeo quiere también ocuparse de la manera en que deben ser dirigidas las “negociaciones sociales” llegando hasta preconizar “la revisión de los dispositivos de fijación de salarios” para “aumentar la descentralización en los procesos de negociación y el mecanismo de indexación. Así habrá más negociaciones colectivas globales pero también mayores fragmentaciones por sector e incluso por territorio.
El proyecto del Consejo Europeo pide “eliminar toda restricción de apertura de los comercios que se base en criterios de horarios o geográficos” .Dicho de otro modo los comercios estarán abiertos obligatoriamente los domingos y más si es necesario. En cuanto a los sectores y profesiones que estaban protegidos por cuotas como las farmacias, los taxis, los notarios, los veterinarios, los peluqueros, los arquitectos etc... Serán abiertos y competitivos. Es, por otro lado, lo que proponía el informe Attali.
El texto que nos ocultan inventa el concepto “freno de deudas”. Este será obtenido por el control a priori de los presupuestos de los Estados, los presupuestos sociales por el Consejo o la Comisión contra los Parlamentos nacionales. Y por la primera vez, se plantea en un texto de origen europeo la necesidad de modificar las constituciones nacionales para insertar la prohibición de producir déficit.
Para demostrar bien su voluntad de hierro, el tándem Sarkozy-Merkel, quiere que, “cada Estado miembro de la zona euro debe ponerse de acuerdo para definir al más alto nivel (es decir, al nivel de presidentes de gobierno, dejando así de lado al Consejo y al Parlamento) los objetivos concretos a alcanzar en los próximos 12 meses.”
Debemos parar este horrible proyecto de guerra antisocial y antidemocrático
¡Es pues urgente ! Hemos de parar rápidamente este horrible proyecto de guerra antisocial y antidemocrático. Mientras que los pueblos se liberan en este momento de las dictaduras, las instituciones europeas, ellas, desean como nunca instalar las dictaduras de las finanzas contra los derechos sociales y humanos.
Movilicémonos como lo hicimos contra la directiva Bolkstein y el Proyecto de Constitución europea. Contra un tal ataque predefinido, todas las fuerzas progresistas políticas y sociales tienen el deber de trabajar para unir a todas las capas sociales en su diversidad. Todos se van a ver afectados de forma grave y de una nueva manera gracias a este pacto firmado por las potencias financieras. El 20 de marzo, unos días antes de la reunión del Consejo Europeo, el conjunto de candidatos de Front de Gauche en las elecciones cantonales permitirá oponerse, mediante un rechazo categórico, a este proyecto.

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